Un mois durant, deux dirigeants du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) brésilien ont accompagné le Sous-commandant Marcos dans son “périple” à travers le Mexique pour faire connaître ce que l’on appelle l’“Autre campagne”. En entretien avec Carta Maior, le coordinateur du mouvement, José Batista, parle des idées zapatistes, des convergences avec le MST et de ce que les mouvements sociaux entrevoient pour le futur de leurs pays respectifs.(...)
Le MST est aujourd’hui le mouvement social le plus important du Brésil. Durant plus de 20 ans, il a mobilisé des milliers de paysans sans terre pour combattre l’injustice dans le domaine agraire dans une nation où 1% des propriétaires accaparent 43% du territoire. Jusqu’à maintenant, il a récupéré la terre pour plus de 350 000 familles. Le MST, organisé démocratiquement à la base et de façon autonome des partis, a aussi gagné des espaces institutionnels. Face à (...)
Au Brésil, le Mouvement des paysans sans terre (MST) est un acteur puissant et incontournable des luttes sociales. Très impliqué dans la dynamique du Forum social mondial et dans les assemblées de mouvements sociaux qui se tiennent à l’occasion de celui-ci, le MST était particulièrement présent et actif à Porto Alegre. Coup de projecteur sur ce mouvement emblématique de la lutte contre le néolibéralisme.
Le droit à la propriété de la terre, qui s’est substitué au (...)
Ce n’est pas une nouveauté : le traitement par la presse nationale (ou « grande  » presse) d’une réalité que la classe dominante ne peut accepter, ou ne considérer que contraire à ses intérêts, est toujours emblématique d’un parti pris flagrant. Ce traitement est plus ou moins subtil selon les régions du monde où l’on se trouve, mais il n’est jamais neutre : il s’agit toujours de faire entrer dans les têtes - cette presse s’adressant pour une majorité à une classe moyenne urbaine qui l’achète et la lit - la croyance selon laquelle le modèle dominant est le bon et le seul valide. Cela va du type de sujets traités (ou non traités, bien souvent), à la manière et au vocabulaire utilisés pour ce faire.
Dans le cas du Brésil et du traitement par la « grande  » presse de tout ce qui est en lien avec le Mouvement des paysans sans terre (MST), plus d’une fois nous l’avons mentionné ici : elle fait rarement dans la dentelle.
L’exemple d’un article publié début septembre dans la revue Veja nous semble tout particulièrement emblématique de cette « guerre des mots  », qui s’attaque cette fois à l’éducation au sein du Mouvement, sujet qui depuis toujours « dérange  » l’élite brésilienne.
Tandis que d’autres mouvements sociaux s’affaiblissent avec l’arrivée au pouvoir de forces progressistes ou de gauche, qui généralement leur “prennent” leurs drapeaux historiques et remettent en question leur autonomie, le cas du Mouvement des Sans Terre (MST) du Brésil est complètement à l’opposé. Au cours des deux années du gouvernement Lula, il n’a cessé de se consolider, au point qu’aujourd’hui il y a plus d’acampados (...)
Le mouvement des travailleurs ruraux sans-terre du Brésil (MST - Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra) est largement reconnu comme un des plus dynamiques mouvements de masse. Depuis vingt ans qu’il existe, le MST a mobilisé des centaines de milliers de paysans dans la lutte pour une réforme agraire. Malgré les réponses, fréquemment violentes, aux occupations des terres en friche, le mouvement est parvenu à installer environ 350.000 familles dans des petites installations (...)
Après avoir pris ses distances avec le gouvernement Lula, le principal mouvement social du Brésil et d’Amérique latine veut renforcer ses liens avec les jeunes pauvres des périphéries urbaines, pour continuer à avancer dans son projet de changer le monde.
Sous l’immense chapiteau installé sur le campus de l’Université Fédérale Fluminense (UFF, Rio de Janeiro), Marina dos Santos, de la direction du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST), assure que « (...)
Le problème du “manque” de terre, n’a paradoxalement pas de frontière en Amérique latine. En dépit de la superficie presque illimitée de ce vaste continent et sans pression démographique majeure... peu sont ceux qui possèdent beaucoup. La grande majorité n’a rien ou si peu. La Bolivie n’échappe pas à ce paradoxe économique et social. Près de 4 millions de ses habitants manquent d’une parcelle minimale qui assurerait leur subsistance, comme le souligne lors d’une interview exclusive Juana Chambi, jeune dirigeante et responsable du travail avec les femmes du Mouvement sans terre (MST). Moins connu au niveau international que son homologue brésilien, le MST bolivien vit cependant un processus accéléré de consolidation à la faveur de l’ampleur de la protestation, de la lutte sociale et de l’organisation collective.
Joao Pedro Stedile est un dirigeant national du MST, le Mouvement des travailleurs sans terre du Brésil. Il fait penser aux vieux leaders ouvriers de l’époque des grands syndicats industriels. Lors d’une bruyante et animée assemblée des mouvements sociaux à Porto Alegre, il est parvenu à obtenir un moment de silence en disant "Camarades, sans discipline il est impossible d’atteindre le socialisme". Le MST impulse actuellement une grande campagne pour promouvoir un (...)
Les mouvements sociaux du Brésil se sont unis - comme ils ne l’ont jamais été dans l’histoire brésilienne - pour créer un parcours, entre les 8 et 13 septembre, vers une alliance populaire : une Articulation des Mouvements Sociaux, qui, d’ores et déjà , unit la Centrale Unique des Travailleurs - la CUT, l’Union Nationale des Etudiants - l’UNE, le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre - le MST, les mouvements populaires suburbains, les pastorales (...)
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