Le Brésil est le huitième plus grand pollueur de la planète en matière d’émissions de gaz à effet de serre et le troisième des pays en développement, après la Chine et l’Inde. À l’inverse de la plupart des pays développés et de nombreux pays en développement, les émissions de gaz à effet de serre du Brésil proviennent davantage du modèle d’utilisation des sols et des forêts que du secteur énergétique. En cause d’abord, la déforestation de l’Amazonie, mais aussi la démesure de l’élevage de bétail. Si en matière de développement des énergies renouvelables le Brésil fait figure de modèle - éthanol, hydroélectricité, mesures incitatives...- , sa vulnérabilité aux effets des changements climatiques, notamment en raison de la grande diversité et fragilité de ses écosystèmes, est préoccupante. Pour autant, dans les négociations internationales, le Brésil se refuse à limiter ses émissions de gaz à effet de serre avant la moitié du 21e siècle, estimant que les responsabilités historiques des pays développés dans l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère dépassent de loin la contribution actuelle des pays émergents.
Introduction
Classé parmi les dix plus grandes économies mondiales, le Brésil abrite surtout l’un des plus grands écosystèmes et l’une des plus grandes forêts de la planète : l’Amazonie. À ce titre, il joue un rôle capital et unique dans le changement climatique. Selon les chiffres pour l’an 2000 du World Resources Institute, le Brésil est le huitième plus grand pollueur en matière d’émissions de gaz à effet de serre et le troisième des pays en développement après la Chine et l’Inde. À l’inverse de la plupart des pays développés et de nombreux pays en développement, les émissions de gaz à effet de serre du Brésil proviennent davantage d’une utilisation non durable des terres et de la sylviculture que du secteur énergétique.
Ce pays est le plus grand producteur mondial d’éthanol, mais en est également le plus grand consommateur puisque, depuis les années 1970, l’éthanol est utilisé comme additif à l’essence. Cette mesure a permis de réduire l’émission des gaz à effet de serre ainsi que la pollution dans les centres urbains où vivent plus de 80% des 180 millions de Brésiliens.
Dans le cadre des négociations internationales, le Brésil souligne que le changement climatique relève davantage de l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère que des émissions annuelles. En effet, le dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre le plus important, stagne dans l’atmosphère en moyenne pendant plus d’un siècle. Par conséquent, les données concernant les émissions annuelles ont tendance à surestimer la contribution des pays en développement au changement climatique et à sous-estimer celle des pays développés. Voilà pourquoi le Brésil se refuse à limiter ses émissions de gaz à effet de serre avant la moitié du 21e siècle.
Vulnérabilité du Brésil au changement climatique
Le Brésil est vulnérable au changement climatique notamment en raison de la diversité biologique et de la fragilité de ses écosystèmes. La forêt tropicale humide de l’Amazonie ainsi que la région marécageuse du Pantanal sont particulièrement concernées. Certaines études montrent qu’une augmentation de la température pourrait assécher la forêt tropicale humide de l’Amazonie et favoriser les départs de feux spontanés. Ces feux libéreraient davantage de gaz à effet de serre qui viendraient s’ajouter à ceux déjà présents dans l’atmosphère, générant ainsi une nouvelle hausse des températures. Les récifs coralliens des côtes brésiliennes pourraient également subir les conséquences du changement climatique.
La modification des modèles pluviométriques, particulièrement dans le Nord-Est du pays déjà affecté par la sécheresse, entraînera un appauvrissement des ressources hydrologiques et une réduction de l’approvisionnement en eau. L’agriculture fera également les frais d’une telle situation aggravant ainsi le risque de famine. L’énergie hydraulique qui, selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), participe à hauteur de plus de 80% dans la production d’électricité au Brésil, sera également touchée par une diminution de la pluviométrie. Les inondations, qui constituent déjà un problème grave dans certaines régions, pourraient se multiplier. Enfin, les zones côtières où est concentré le gros de la population et des activités économiques, seront les premières touchées en cas d’augmentation du niveau des mers.
On ignore encore quelles seront les conséquences dans le détail du changement climatique sur la productivité agricole, mais ses effets éventuels sur les cultures importantes à l’économie du pays telles que le maïs, le soja, le blé, le café et les oranges, restent très préoccupants. Finalement, en cas de hausse des températures, certains organismes pourraient devenir vecteurs de maladies, à l’instar des moustiques, responsables de la transmission de la fièvre dengue et du paludisme, et les triatomes (tripanosomiasis americana) qui transmettent la maladie de Chagas. Le Brésil a entrepris une étude approfondie afin de comprendre l’impact du changement climatique sur l’économie, la société, l’agriculture, le secteur de la santé et l’environnement du pays. Il est important pour le Brésil de terminer d’évaluer sa vulnérabilité afin d’appuyer les décisions politiques qui devront être envisagées pour que le pays s’adapte au mieux aux conséquences inévitables du changement climatique.
Profil des émissions de gaz à effet de serre
Le profil des émissions de gaz à effet de serre du Brésil est différent de celui des pays développés, où la combustion des combustibles fossiles pour l’énergie et les transports contribue le plus aux émissions globales. En 1994, seuls 17% des émissions totales du Brésil provenaient de la production d’énergie. À l’inverse, les émissions provenant de l’agriculture, de l’utilisation des sols et de la sylviculture étaient responsables de 81% des émissions (voir tableau 1).
Tableau 1
Émissions en équivalent-dioxyde de carbone au Brésil (mégatonnes) [1]
Énergie | Activités industrielles | Agriculture | Utilisation des sols et forêts* | Déchets | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Dioxyde de carbone | 236,51 | 16,87 | - | 776,33 | - | 1029,71 |
Méthane | 9,22 | 0,07 | 233,70 | 41,52 | 18,47 | 302,98 |
Oxyde nitreux | 2,66 | 4,14 | 148,89 | 3,55 | 3,55 | 162,80 |
Total | 248,39 | 21,08 | 382,59 | 821,40 | 22,02 | 1495,49 |
Total en % | 16,61 | 1,41 | 25,58 | 54,93 | 1,47 | 100,00 |
* Utilisation des sols, affectation des sols et sylviculture.
Les énergies renouvelables fournissent près de 30% de l’énergie du pays, principalement grâce à de grandes centrales hydroélectriques qui produisent 13% de l’énergie, suivies par celle produite à partir de la canne à sucre et du bois, à hauteur de 12% chacun. Par conséquent les émissions par habitant sont relativement faibles (0,50 tonne de dioxyde de carbone par personne contre 5,58 aux Etats-Unis). Toutefois les émissions du Brésil restent assez élevées par rapport à l’ensemble de ses activités économiques, en effet, les secteurs qui contribuent le plus à l’économie, l’industrie sidérurgique, l’industrie cimentière, l’industrie de l’aluminium, les industries chimique et pétrochimique, l’industrie des pâtes et papiers et le secteur des transports, dépendent fortement des combustibles fossiles qui libèrent de grandes quantités de gaz à effet de serre.
En raison de l’expansion de la frontière agricole, principalement en Amazonie, la déforestation constitue la source principale d’émission de gaz à effet de serre au Brésil. Dans le jargon en matière de politique liée au changement climatique, on parle d’émissions provenant de « l’utilisation des sols, l’affectation des sols et la sylviculture  » (Lulucf). La déforestation contribue au changement climatique car, lors du brà »lis des forêts, une technique très répandue en Amazonie pour préparer de nouveaux sols agricoles, des gaz à effets de serre sont libérés dans l’atmosphère. Par ailleurs, une fois que la forêt est défrichée, le carbone qui était prisonnier du sol est relâché sous forme de dioxyde de carbone et de méthane. La décomposition naturelle au sein d’une forêt intacte est également une source de dioxyde de carbone et de méthane.
Les images satellites permettent d’estimer l’ampleur de la déforestation [2]. Cependant, en raison d’un manque d’informations fiables concernant la biomasse des différents types de forêts et de savanes, il est difficile de calculer les émissions correspondantes. La demande en bois ainsi que la demande en terres pour le développement de grandes plantations de soja et d’élevages extensifs de bétail, poussent également à la déforestation. Le vide institutionnel non négligeable entre le pouvoir législatif et la force publique rend l’application des lois environnementales très difficile en Amazonie.
Au Brésil, l’élevage du bétail contribue aux émissions de gaz à effet de serre dans la même proportion que le secteur de l’énergie. Les animaux de ferme libèrent du méthane et, selon le ministère des Sciences et Technologies, en 1995, ces émissions équivalaient à 10 mégatonnes, dont 80% étaient relâchées par les bestiaux à viande, ce qui, en équivalent-dioxyde de carbone (voir tableau 1), correspond à 233,7 mégatonnes, un peu en deçà des 248,4 mégatonnes de gaz à effet de serre émises par le secteur de l’énergie l’année antérieure. L’oxyde nitreux est le deuxième gaz par ordre d’importance à être libéré par les activités agricoles et est responsable de près de 150 mégatonnes des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions totales du secteur agricole atteignent un peu moins de 383 mégatonnes, soit 1,5 fois les émissions totales du secteur énergétique.
Efforts du Brésil pour réduire les émissions
Le Brésil a mis en œuvre de nombreux programmes, par exemple les programmes éthanol et Procel, qui, même si leur objectif premier n’était pas de réduire les gaz à effet de serre, ont finalement permis d’y participer. D’autres initiatives, tels que le projet Proinfa et le programme biodiesel, dont le but avoué est la réduction des émissions, ont également été mises sur pied.
Programme éthanol
Ce programme a été lancé pour la première fois en 1975, tandis que le cours mondial du sucre s’écroulait et que la facture pétrolière de 1973 avait alourdi le fardeau financier du pays. Aujourd’hui encore, ce programme reste la plus grande application commerciale au monde de la biomasse pour produire et utiliser l’énergie. Il a permis de démontrer qu’il était techniquement possible de cultiver la canne à sucre à grande échelle en vue de l’utiliser comme carburant automobile.
Le programme éthanol est parvenu à limiter l’augmentation de la pollution aérienne des villes brésiliennes et à réduire l’effet de serre. En 1997, IsaÃs Macedo de l’Université de Campinas (Unicamp) a montré que l’utilisation de l’éthanol tiré de la canne à sucre et de la bagasse (résidu sec et fibreux obtenu après extraction du jus de la canne à sucre) avait permis d’éviter l’émission de 9,45 mégatonnes de carbone en un an (1990-1991). Au cours de sa croissance, la canne à sucre absorbe la même quantité de carbone que celle relâchée lors de la combustion de la bagasse et de l’éthanol, ce qui permet d’en compenser l’effet. Si seule l’essence non brà »lée est prise en compte, le recours à l’éthanol a permis d’éviter la libération de 5,86 mégatonnes de carbone par an entre 1980 et 1990.
Programme de conservation de l’énergie électrique
Lancé en décembre 1985, le programme de conservation de l’énergie électrique (Procel) a pour but de diminuer les pertes énergétiques tant pour le fournisseur que pour le consommateur. En 1999, Emilio La Rovere et Branca Americano ont mesuré l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique et la quantité d’émissions de gaz à effet de serre que Procel avait permis d’éviter. La contribution de Procel était significative. Dans les années 1990, la majeure partie de l’énergie consommée au Brésil était fournie par le secteur hydroélectrique, les émissions du secteur étaient donc faibles. En 1997, les émissions du secteur énergétique brésilien atteignaient 17 millions de tonnes d’équivalent-dioxyde de carbone. Cette même année, les activités de Procel ont permis d’éviter l’émission de 1,2 million de tonnes de gaz à effet de serre (en équivalent-dioxyde de carbone).
Programme d’incitation au développement des énergies renouvelables
En avril 2002, le Congrès brésilien a approuvé une loi visant à établir un marché obligatoire de l’énergie renouvelable. La loi offrait le cadre légal nécessaire pour créer un projet afin qu’une partie de l’énergie fournie par le réseau électrique national soit alimentée par les énergies renouvelables. Ce programme, appelé Proinfa (Programa de Incentivos à s Fontes Alternativas de Energia Elétrica), vient en aide aux producteurs indépendants qui ont recours aux énergies renouvelables afin qu’ils contribuent davantage à l’alimentation du réseau électrique national. Proinfa se déroule en deux phases. La première prévoit l’installation d’infrastructures énergétiques capables de produire 3 300 mégawatts d’électricité, un peu moins de 1% de la production électrique du pays en 2002, répartis entre l’énergie de la biomasse, les petites centrales hydroélectriques et l’énergie éolienne. La seconde phase du programme avait pour but d’augmenter la part de ces sources d’énergie de 10%. Toutefois, de nouvelles réglementations en matière énergétique ont contraint à la révision de ces objectifs et la deuxième phase du projet Proinfa reste encore mal définie.
Investissements en matière d’énergie hydroélectrique
Le gouvernement du président Lula da Silva a amendé les réglementations du secteur énergétique afin d’attirer les investisseurs privés dans le secteur hydroélectrique et de leur en faciliter l’accès. Selon la nouvelle réglementation, tout projet hydroélectrique ne peut être soumis à l’adjudication publique qu’après s’être vu octroyer une licence environnementale par l’agence gouvernementale de régulation du secteur énergétique, le but de cette initiative étant de réduire les risques environnementaux pour les investisseurs et de stimuler les investissements dans ce secteur.
Autres programmes énergétiques
En 2002, le Brésil a proposé l’Initiative énergétique brésilienne qui définit les objectifs à atteindre afin de diffuser l’utilisation des sources d’énergie renouvelable partout en Amérique Latine. L’objectif fixé était d’arriver à ce que, en 2010, 10% des besoins en énergie soient satisfaits par les sources d’énergie renouvelable. Au cours d’une réunion des ministres de l’Environnement des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes en mai 2002, cette initiative a été fortement soutenue et a influencé les négociations en matière d’énergies renouvelables lors du Sommet mondial sur le développement durable. Le document final du Sommet appelle les pays à « à augmenter urgemment  » la part globale des sources d’énergie renouvelables et les invite à allouer les subventions gouvernementales aujourd’hui accordées au nucléaire et aux combustibles fossiles à des sources d’énergie plus vertes afin de favoriser la croissance du secteur.
Le Brésil est l’un des rares pays au monde à utiliser le charbon de bois dans l’industrie sidérurgique. Étant donné que le charbon de bois est issu de ressources régénérées, son utilisation a permis de réduire de 50 millions de tonnes les émissions de dioxyde de carbone du secteur industriel entre 1990 et 2000. Enfin, le Brésil a récemment lancé le programme biodiesel à l’échelle nationale afin d’augmenter graduellement le pourcentage de biodiesel dans le carburant diesel pour obtenir une teneur d’au moins 3% en 2008 et de 5% en 2012. Actuellement, le Brésil n’utilise pas de biodiesel qui peut pourtant être obtenu à partir de plusieurs fèves et palmiers qui poussent facilement dans le pays, comme par exemple, le palmier à huile, le ricin, le soja, les tournesols, les arachides, etc. Il est également possible de fabriquer du biodiesel à partir de graisse animale, d’eaux usées et d’huile végétale usée. Le programme biodiesel met l’accent essentiellement sur le biodiesel obtenu à base de ricin et de palmiers à huile cultivés par les petits propriétaires agricoles des régions pauvres du Nord et du Nord-Est du pays.
Gaz à effet de serre et position gouvernementale
En matière d’émissions de gaz à effet de serre, le Brésil est, avec la Chine et l’Inde, l’un des trois plus grands pollueurs du monde en développement ; à ce titre, il joue un rôle essentiel dans les négociations internationales sur le changement climatique. Le Brésil souligne que la responsabilité des pays face au changement climatique ne devrait pas être mesurée à l’aune des émissions annuelles. Selon lui, cette responsabilité est plus étroitement liée à la contribution à la hausse de la température mondiale. Étant donné que le dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre le plus important, reste dans l’atmosphère en moyenne pendant plus de 100 ans, les émissions passées doivent d’abord être prises en considération.
Par conséquent, lors des négociations internationales, le Brésil se refuse à accepter les objectifs de réduction des émissions avant 50 ans. Selon lui, ce n’est qu’à ce moment que le poids de la responsabilité pour l’ensemble des émissions présentes dans l’atmosphère sera identique pour les pays développés et les pays en développement.
Conclusion
La taille du Brésil en termes géographique, démographique et économique vient s’ajouter à la complexité de la question du changement climatique. Le Brésil devance de nombreux pays sur le plan de l’utilisation des énergies renouvelables qui participent déjà à la production électrique du pays et pourraient se développer bien davantage. En matière de réduction des émissions du secteur énergétique, le bilan du Brésil est d’ailleurs très positif. Toutefois, le pays se doit encore d’étudier sa vulnérabilité afin de pouvoir faire face aux effets inévitables du changement climatique. Malheureusement, dans ce domaine, les mesures se font attendre.
Le profil d’émissions du Brésil est atypique. Les émissions Lulucf, principalement causées par la déforestation de l’Amazonie, constituent la source principale d’émissions de gaz à effet de serre du pays, en raison, d’une part, de l’ampleur de la déforestation et d’autre part, à l’inverse de nombreux pays, du fait qu’une grande partie de l’énergie au Brésil est obtenue grâce aux sources d’énergie renouvelables. En outre, les émissions provenant du bétail équivalent à celles du secteur énergétique, en raison notamment du nombre colossal de vaches dans le pays (environ une vache par habitant).
La déforestation de l’Amazonie va de pair avec une perte significative de la biodiversité et avec l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il s’agit là d’un problème essentiel qu’il ne faut surtout pas éluder. Le Brésil revendique le droit de ne pas être contraint de suivre les exigences de la convention - cadre des Nations unies sur le changement climatique en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (même après l’expiration du Protocole de Kyoto, à savoir en 2012). Toutefois, nous pensons qu’il ne doit pas s’agir d’un prétexte pour éviter de régler le problème de l’Amazonie. Par ailleurs, la question de la déforestation devrait être considérée indépendamment des négociations de l’après-Kyoto. Dans tous les cas, nous somme favorables à la pression nationale et internationale contre la déforestation de l’Amazonie.
[1] Tous les gaz à effet de serre n’ont pas le même impact sur le processus de changement climatique et par conséquent, ils ne peuvent pas être comparés directement. L’Intergouvernemental Panel on Climate Change (IPCC) a donc mis au point une méthode afin d’estimer leurs effets en équivalent-dioxyde de carbone. En 100 ans, une tonne de méthane a la même influence sur le changement climatique que 23 tonnes de dioxyde de carbone et une tonne d’oxyde nitreux a le même impact que 296 tonnes de dioxyde de carbone.
[2] [NDLR] Lire « Sur l’écran de l’ordinateur, la destruction de l’Amazonie  » : http://www.autresbresils.net/articl....
Source : Article paru sur www.scidev.net (Science and Development Network), novembre 2005, sous le titre « Brazil and climate change : a country profile  ». Repris et traduit par la revue du Centre Tricontinental, Alternatives Sud « Changements climatiques. Impasses et perspectives  », n°2/2006 : www.cetri.be.
Traduction : Nathalie Roekaerts.