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Colombie

Qui est Alvaro Uribe Vélez ?
Le ballon allait et venait mais la maladresse des joueurs enlevait de la fluidité au jeu. Les spectateurs gardaient le silence. Fragile et faible, l’élasticité du ballon n’était pas appropriée. Un des joueurs a dit : « Espérons que la prochaine fois ils le gonflent avant le match !  ». Les équipes ont lâché de féroces éclats de rire.
Ce match, qui s’est déroulé le 27 février (...)
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Quarantième anniversaire de l’invasion états-unienne en République dominicaine
En 1965, les marines et la 82e aéroportée - aujourd’hui en Irak - mettaient fin de fait à un cycle de quatre années de crise qui avait débuté avec l’assassinat du quasi éternel dictateur Trujillo. Comme en Haïti aujourd’hui, il y eut aussi une force interaméricaine d’intervention sur la moitié orientale de l’île. A cette occasion, le RISAL publie deux articles, de Página (...)
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Cuba : journalisme et malhonnêteté
Dans une missive intitulée Letter to Castro , un groupe d’écrivains et de journalistes « indépendants  » ont réclamé à Fidel Castro « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes cubains qui sont emprisonnés  ». Les signataires invoquent l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui traite du droit à informer et à être informé. (...)
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La discrète criminalité du "centre"
Pendant que les sociaux-démocrates et les sociaux-chrétiens se transforment en gauchistes et en fascistes honteux, les libéraux et les conservateurs découvrent le « centre  », toute nouvelle fascination idéologique de l’Internationale démocrate chrétienne (IDC), qui aujourd’hui se dit être « du centre  ».
Le « centrisme  » n’est pas si nouveau. Il fut inventé à la fin de la (...)
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Venezuela : le message de la Révolution bolivarienne
Après 20 ans de pillage néolibéral et d’appauvrissement massif, de démocratie de marché et d’exaltation technocratique de la “pensée unique“, la huitième ratification du président Hugo Chávez dans la République bolivarienne du Venezuela force à examiner parmi tant d’autres interrogations cette dernière : vers où vont et que souhaitent les peuples d’Amérique latine (...)
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Chávez ne part pas !
[Cet article - reportage a été écrit le 15 aoà »t 2004, jour du referendum devant décider du mandat du président vénézuélien Hugo Chávez. Le résultat, favorable au chef de l’Etat, n’était alors pas encore connu.]
Entre le OUI et le NON, à mesure que les urnes se referment, les Vénézuéliens ne cherchent plus à savoir si Chávez va l’emporter dans ce référendum révocatoire. La (...)
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Guatemala 1954... Venezuela 2004 ?
Quel fonctionnaire de Washington, et quand, a déclaré : « Le problème principal de l’Amérique latine ... est le sentiment prédominant que les États-Unis, préoccupés par d’autres régions du monde, ont perdu leur intérêt pour les affaires hémisphériques  » ? Etait-ce Colin Powell, l’actuel secrétaire du Département d’État ?
Qui d’autre (idem) a dit : (...)
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Temps de guerre
À la fin du XVIIIe siècle, la France et l’Espagne luttaient contre l’Angleterre (histoire de Bourbons), l’Angleterre contre l’Amérique du Nord (histoire de colonies), la Prusse contre la Russie et l’Autriche contre la Bavière (histoire de monarques). Fatiguée, la plèbe de France a fait la révolution (histoire de classes). Peureuse, la bourgeoisie appela Napoléon (...)
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En marge du sommet de Guadalajara : l’arbre généalogique de l’Union européenne
Pensant à l’or et aux esclaves, Marco Polo prit au XIVe siècle la route de l’Asie. Polo servait Venise, le pays qui revendait au Moyen-Orient les esclaves chassés en Europe centrale. Le Génois Christophe Colomb, son admirateur, prit à la fin du XVe siècle la route d’Occident en pensant à l’or et aux esclaves. Colomb servait la Castille, la couronne qui finança Hernán Cortés, (...)
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Panama : de Torrijos à Torrijos
Quinze ans avant l’invasion yankee au Panama (1989), dans l’épicentre géographique d’un continent dévasté par le terrorisme d’État, le général Omar Torrijos (1929-81) condensait la dignité de l’Amérique latine en proclamant l’annulation des traités de 1903, qui avaient concédé « à perpétuité  » aux États-Unis le Canal de Panama et les territoires (...)
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Les inconnues du Salvador
Cinquante ans de domination oligarchique et de gouvernements répressifs (1931-79), douze de guerre civile (1980-91) et autant de capitalisme sauvage finirent par désintégrer et corrompre le tissu social du Salvador (1992-2004). La question se justifie : quel avenir reste-t-il à un pays qui à sa naissance en tant que république indépendante s’intégra et se développa dans la fédération (...)
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Sandino, 70 ans après son assassinat
Devant la Fondation Woodrow Wilson (Washington), le président Franklin D. Roosevelt déclara en 1933 : « ... si j’étais engagé dans une campagne politique, en qualité de citoyen d’une autre république d’Amérique, peut-être me sentirais-je fortement tenté de jouer avec les peurs des compatriotes de cette république, et j’accuserais les Etats-Unis d’Amérique du nord (...)
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Guatemala : d’abord Dieu (I)
« ...je vous certifie qu’avec l’aide de Dieu je m’opposerai puissamment à vous et vous ferai la guerre de toutes parts et de toutes les façons possibles, et vous soumettrai au joug et à l’obéissance de l’Eglise et de ses Altesses, et prendrai vos biens, et commettrai tous les maux possibles, et vous traiterai comme des vassaux qui n’obéissent ni ne veulent recevoir leur (...)
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Guatemala : la croix et le fief (II)
« Toutes mes histoires ont beau sembler sans rapport entre elles - écrit Lovecraft - elles reposent toutes sur le savoir ou la légende fondamentale selon laquelle ce monde fut habité un jour par une autre race qui, pour avoir pratiqué la magie noire, perdit sa position établie et fut expulsée, mais vit toujours à l’extérieur, prête à reprendre possession de cette Terre.  »
Balivernes. (...)
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Guatemala : menu fondamentaliste (III)
Le 23 mars 1982, le général EfraÃn RÃos Montt commit un coup d’Etat qui en 18 mois pulvérisa le réalisme magique de Gabriel GarcÃa Márquez et la technique littéraire surréaliste utilisée par Miguel Angel Asturias dans Monsieur le Président, ce roman qui narre le climat d’horreur que le Guatemala vécut pendant les dictatures de Manuel Estrada Cabrera (1898-1920) et Jorge Ubico (...)
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Panama : honte et domination
Le pays était de la Colombie. Son chapeau national d’Equateur,et le sang versé du Panamá. Les Panaméens ont lutté pendant tout un siècle pour faire comprendre que l’entité "souveraine et indépendante" était une pseudo-république forgée par les États-Unis le 3 novembre 1903.
C’est pourquoi le 14 décembre 1999, quand le président Jimmy Carter déclara en espagnol : "il vous (...)
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La tragédie des enfants des rues

Le Guatemala tue ses enfants
Préoccupé par le nombre d’enfants qui meurt d’inanition dans le monde (approximativement 40.000 par jour), l’organisation non gouvernementale états-unienne VHEMT semble avoir trouvé la solution au problème de la faim : cesser d’avoir des enfants. C’est aussi simple.
VHEMT signifie Mouvement pour l’Extinction Volontaire de l’Humanité : elle est née au moment de (...)
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Victoire de Gutiérrez aux présidentielles

Ushay (en quechua), c’est le pouvoir
Sans faire couler le sang, sans avant-gardes idéologiques tentées de conduire des peuples qui ignorent son existence, et sans le conseil d’intellectuels et de technocrates d’importation, la désignation de Nina Pacari et de Luis Macas dans la cabinet de Gutierrez résume des siècles de luttes et de résistances tenaces des peuples premiers d’Equateur.
Avec les nominations de Nina Pacari (...)