Pablo Stefanoni

Journaliste et chercheur en sciences sociales argentin. Directeur de l’édition bolivienne du Monde diplomatique. Collabore notamment avec Clarín et Il Manifiesto.
Il est notamment l’auteur, avec le français Hervé Do Alto, du livre Evo Morales, de la coca al palacio aux éditions Malatesta.

  • La Bolivie après la grève de la faim d’Evo
    La voie vers la réélection d’Evo Morales est enfin dégagée après l’approbation par le Congrès d’une nouvelle loi électorale permettant la tenue des élections du 6 décembre prochain. Pour ce faire, le chef d’État bolivien a dà » endurer cinq jours de grève de la faim, appeler de nouveau à une mobilisation sociale et, finalement, accepter diverses revendications de (...)
    Sin Permiso | 4 mai 2009 | Lire la suite
  • Sur les destitutions de Lage et Perez Roque
    Cuba : réformistes contre talibans ?
    Comment interpréter les derniers événements à Cuba ? Comme dans un soudain retour à la Guerre froide, les experts de gauche et de droite se sont lancés dans une tentative de déchiffrage des messages, rares et cryptés, émis par le gouvernement et, surtout, par celui qui est encore le Commandant en chef. En effet, même s’il intitule ses colonnes sous l’humble enseigne de « réflexions  », (...)
    Sin Permiso | 4 mai 2009 | Lire la suite
  • Gouvernements latino-américains : une nouvelle gauche ?
    L’Amérique latine vit sans aucun doute un changement d’époque. Dans les « post-politiques  » années 90, l’horizon ne laissait pas voir un degré d’intégration régionale tel qu’aujourd’hui, accompagnée d’une érosion visible des « relations charnelles  » avec Washington et d’une multitude de nouveaux alliances comme avec la Russie, la Chine ou (...)
    Clarín | 24 mars 2009 | Lire la suite
  • Un triomphe au goà»t amer pour le gouvernement
    Un vote qui montre une fois de plus une Bolivie divisée en deux
    Référendum sur la nouvelle Constitution : le « Oui  » a triomphé dans l’Ouest du pays alors que le « Non  » a recueilli la majorité dans l’Est. Evo Morales a gagné une fois de plus son bras de fer avec l’opposition. Selon les sondages à la sortie des urnes, environ 60% ont dit « oui  » à une nouvelle Constitution qui, il y a un an, paraissait condamnée à l’échec. A (...)
    A l’Encontre , Clarín | 28 janvier 2009 | Lire la suite
  • Bolivie
    « Ballotage catastrophique  » àl’Assemblée constituante
    Ca y est, l’Assemblée constituante bolivienne a conclu ses travaux, en ce dimanche 9 décembre, au terme d’un long processus marqué par de nombreux conflits. A cette occasion, nous mettons en ligne la traduction d’un article publié dans l’édition argentine du mois d’octobre du Monde diplomatique. Certes, ce texte devrait être actualisé au vu des nombreux événements des (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 14 décembre 2007 | Lire la suite
  • Après le référendum
    Venezuela : leçons de la défaite pour la gauche
    La défaite « partielle, microscopique, d’un cheveu, mais défaite tout de même  » de Hugo Chavez ne peut être lue de manière linéaire. Paradoxalement, elle réaffirme le caractère démocratique d’un gouvernement sous les feux de nombreuses critiques et insuffle une bonne dose de crédibilité au système de vote électronique et surtout au pouvoir électoral ; cette défaite légitime en (...)
    Pulso | 6 décembre 2007 | Lire la suite
  • Entre espoir et scepticisme. Fin d’une époque au Paraguay ?
    Pour la première fois en 60 ans, une vraie possibilité d’écarter le parti Colorado du gouvernement s’ouvre à l’occasion des élections présidentielles prévues en 2008. Mais ce changement ne sera pas facile. Le solide contrôle exercé par les membres de ce parti sur l’État et les contradictions de l’opposition jouent contre cette perspective. Un ex-évêque, Fernando (...)
    A l’Encontre , El Diplo / Le Monde diplomatique | 8 août 2007 | Lire la suite
  • Cuba
    Les dilemmes de la transition cubaine : l’heure des changements révolutionnaires
    « Commandant en chef, à vos ordres !  » . La consigne de la crise des missiles de 1962 est toujours en vigueur. Cependant, ni Cuba, ni le monde ne sont les mêmes qu’à cette époque de Guerre froide et d’enthousiasme débordant devant une révolution qui faisait ses premiers pas. 48 ans après cette geste, la « génération héroïque  » s’éteint peu à peu et les nouvelles portées et les (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 3 juillet 2007 | Lire la suite
  • Bolivie
    Assemblée constituante et « capitalisme andin  »
    Après un semestre embourbé dans la discussion sur le mode de scrutin de la nouvelle constitution, l’Assemblée constituante bolivienne a finalement allumé les moteurs. D’après l’accord récemment acquis entre la majorité gouvernementale et l’opposition, les articles qui ne récolteront pas de majorité des deux tiers seront transmis à une commission spéciale. Si le désaccord (...)
    Clarín | 16 mars 2007 | Lire la suite
  • Entre la nationalisation du gaz et le massacre de Huanuni
    Le labyrinthe de la révolution bolivienne
    Evo Morales Ayma est arrivé au pouvoir avec un mandat précis, défini par les revendications connues sous le nom de « l’agenda d’octobre  » : convoquer une Assemblée Constituante afin de procéder à la « refondation du pays  », et nationaliser les hydrocarbures. Lors des cinq premiers mois, l’action du gouvernement allait dans le sens d’une application de ce mandat. En mars, (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique , Inprecor | 8 décembre 2006 | Lire la suite
  • Bolivie
    L’Assemblée constituante au centre des expectatives
    La victoire remportée par le MAS-IPSP (Mouvement vers le Socialisme - Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples), le parti d’Evo Morales, lors de l’élection de l’Assemblée Constituante (AC) le 2 juillet 2006 est indiscutable. Au niveau national, ce parti obtient à nouveau un score dépassant les 50 %, dans une élection où ne se présentaient pratiquement que d’illustres (...)
    Inprecor | 15 novembre 2006 | Lire la suite
  • Une ville qui croît au rythme du prix des métaux
    Voyage àHuanuni, le cœur minier de la Bolivie
    A première vue, Huanuni - à 50 kilomètres d’Oruro - pourrait être un de ces si nombreux villages pauvres de l’Altiplano, construits au pied de collines imposantes et arides qui se détachent de la cordillère des Andes. Mais Huanuni est loin d’être ainsi. Sous ses maisons d’adobe se trouve une des plus grandes richesses de la Bolivie. Sa place centrale résume une identité minière (...)
    Clarín | 27 octobre 2006 | Lire la suite
  • L’Equateur, un pays de nationalistes « dollarisés  »
    La population croit que la convertibilité est une mauvaise chose, mais la crainte du chaos économique freine la dévaluation. Pendant ce temps, l’idée d’un front électoral entre l’indigénisme et le centre-gauche pour les élections présidentielles qui auront lieu en octobre suit son chemin. Pour la plupart des habitants de Quito, « en ce moment ici on ne parle que du Mondial  », (...)
    Página 12 | 4 août 2006 | Lire la suite
  • Interview de Luis Macas, pré-candidat du mouvement indigène àla présidence
    Luis Macas : « On nous donne des coups pour préserver le modèle  »
    Luis Macas a été le dirigeant de l’historique soulèvement indigène de 1990, député du mouvement Pachakutik entre 1996 et 1998 et ministre de l’Agriculture de Lucio Gutiérrez en 2003. Il est avocat et linguiste et a été recteur de l’Université interculturelle des nationalités et des peuples. « Les diplômes m’ont été utiles pour 10% de ma carrière, le reste je l’ai (...)
    Página 12 | 4 août 2006 | Lire la suite
  • Entretien avec le vice-président de la Bolivie
    Alvaro Garcia Linera : « Nous ne pensons pas au socialisme mais àune révolution démocratique décolonisatrice profonde  »
    Mathématicien, voyageur, sociologue autodidacte, à 44 ans, Alvaro Garcia Linera, le nouveau vice-président bolivien, a à son actif cinq ans de prison, plusieurs livres publiés et une vie de recherche intellectuelle. Dans cette voie, il a exploré de manière « obsessionnelle  » l’idée de Marx sur les peuples « sans histoire  » et ses conclusions l’ont rapproché d’Evo Morales. (...)
    Página 12 | 12 juin 2006 | Lire la suite
  • Entretien avec le ministre bolivien des Hydrocarbures
    Andrés Soliz Rada : « Il y a des pressions pour que la Bolivie liquide son gaz  »
    Andrés Soliz Rada (1939) est avocat, journaliste et l’une des figures les plus emblématiques du nationalisme bolivien. (...) Dans les années 90, il a exercé les fonctions de député et de sénateur du parti Conscience de la Patrie (Conciencia de Patria - Condepa). Il croit que, avec la nationalisation des hydrocarbures, « la carte aujourd’hui vide se transformera en un pays rempli de gazoducs  (...)
    Página 12 | 28 mars 2006 | Lire la suite
  • Deux semaines de vertige en Bolivie
    Une ex-employée domestique comme ministre de la Justice, un ex-cocalero comme « tsar  » anti-drogues, un indigéniste qui veut que les diplomates parlent quechua et aymara, ont été certaines des caractéristiques des premières deux semaines de Evo Morales comme président. Pablo Stefanoni, depuis La Paz, décrit les deux premières semaines du gouvernement d’Evo Morales, l’impact des (...)
    Página 12 | 27 mars 2006 | Lire la suite
  • Interview d’Alvaro Garcia Linera
    Bolivie : « Le MAS est de centre-gauche  »
    Sociologue, analyste politique très présent dans les médias, ex-dirigeant de l’Armée guérillera Tupac Katari (EGTK), aux côtés de Felipe Quispe aux débuts des années 1990, Alvaro Garcia Linera sera très probablement le prochain vice-président de la Bolivie puisqu’il fait équipe avec Evo Morales, du Mouvement au socialisme, qui semble avoir remporté haut la main l’élection de ce 18 (...)
    Inprecor | 19 décembre 2005 | Lire la suite
  • Panorama préélectoral
    Bolivie : entre l’utopie et la realpolitik
    Suite à un décret présidentiel, les élections auront lieu le 18 décembre 2005 (elles étaient au départ prévues pour le 4 décembre). Quelle est la situation en Bolivie à un mois de l’élection du nouveau président ? Evo Morales pourra-t-il s’imposer face aux intérêts de la droite et à « l’image négative  » que de nombreux Boliviens ont de lui ? « C’est vous qui (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 9 décembre 2005 | Lire la suite
  • Un an après le soulèvement populaire
    Incertitude politique en Bolivie
    Un an après la dénommée guerre du gaz, qui expulsa du gouvernement l’ex-président Gonzalo Sánchez de Lozada, connu sous le nom de Goni, le pays essaye de régler ses comptes avec son passé récent, au milieu d’une croissante polarisation et incertitude. Le Parlement a approuvé deux mesures clefs, en syntonie avec les revendications des mouvements sociaux et syndicaux du pays qui ont redoublé (...)
    La Insignia | 15 novembre 2004 | Lire la suite

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