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Cette Bolivie qui se refuse à Evo Morales…
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2006, le gouvernement d’Evo Morales fait face à la forte opposition du mouvement dit autonomiste des départements de l’Est bolivien. A l’occasion du référendum d’approbation de la nouvelle constitution bolivienne ce dimanche 25 janvier, nous mettons en ligne une analyse d’Hervé Do Alto sur ce mouvement publiée par la revue Inprecor en (...)
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Bolivie

La nouvelle Constitution existe, l’instabilité persiste
C’est finalement dans la ville minière d’Oruro, située à 3 heures de La Paz, sous la vigilance de centaines de mineurs coopérativistes convertis en dépositaires de l’ordre public, que l’Assemblée constituante a conclu ses travaux, en ce dimanche 9 décembre. Une dernière session houleuse qui aura permis au Mouvement vers le Socialisme (MAS) d’Evo Morales, et aux 164 (...)
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Bolivie : L’horizon se dégage pour « la révolution de Morales  »
« Lorsque nous avons proposé à nos frères et nos sÅ“urs de marcher pour exiger du Sénat qu’il adopte la loi sur la réforme agraire, la plupart de nos camarades répondirent : « mais pourquoi marcher si nous sommes à la tête du gouvernement ?  ». Nous leur répondîmes que si nous étions au gouvernement, nous n’étions pas pour autant détenteurs du pouvoir. Aujourd’hui, avec (...)
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Bolivie

L’Assemblée constituante au centre des expectatives
La victoire remportée par le MAS-IPSP (Mouvement vers le Socialisme - Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples), le parti d’Evo Morales, lors de l’élection de l’Assemblée Constituante (AC) le 2 juillet 2006 est indiscutable. Au niveau national, ce parti obtient à nouveau un score dépassant les 50 %, dans une élection où ne se présentaient pratiquement que d’illustres (...)
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Bolivie

Nationalisations en jeu
Reconstruire un appareil d’État réduit à peau de chagrin après vingt ans de politiques d’ajustement structurel, tout en faisant face aux compagnies transnationales et aux pressions corporatistes : voilà l’objectif premier d’Evo Morales.
La difficulté de la tâche du gouvernement Morales est apparue plus évidente que jamais ces derniers jours, avec la signature de nouveaux (...)
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Bolivie

Vers la nationalisation des mines
Confronté à un soulèvement des coopératives et aux attaques de la droite, le président bolivien, Evo Morales, a annoncé la nationalisation des mines. Mais son gouvernement peine à imposer ses réformes.
Le 15 octobre, le président bolivien, Evo Morales, a annoncé la nationalisation de l’ensemble du secteur minier, dont les modalités seront présentées le 31 octobre. Cette décision historique (...)
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Polarisation rampante en Bolivie
Le gouvernement d’Evo Morales est confronté à une offensive majeure de la droite, qui met à mal la nationalisation des hydrocarbures et le processus constituant.
Avec la démission du ministre des Hydrocarbures, le militant nationaliste Andrés Soliz Rada, le 15 septembre 2006, tout le processus de nationalisation des hydrocarbures boliviens est en panne. À l’origine de cette situation, (...)
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Bolivie

Les premiers pas du gouvernement Morales
La nationalisation des hydrocarbures réalisée le 1er mai 2006 par le gouvernement d’Evo Morales met un terme à un premier cycle de réformes d’à peine trois mois. Cette troisième nationalisation de l’histoire de la Bolivie - après celles de 1937 et 1969 - n’a en effet pas seulement attiré les projecteurs des médias internationaux sur le plus pauvre des pays d’Amérique du Sud (...)
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Entretien avec Ollanta Humala

Élections au Pérou : un nouvel espoir ?
Le premier tour des élections générales péruviennes a délivré son verdict le 9 avril : malgré une campagne électorale très agressive à son égard, le candidat nationaliste, Ollanta Humala, s’est imposé avec plus de 30 % des voix. Humala sera opposé à l’Apriste Alan Garcia ce 4 juin lors du second tour où il est donné perdant par les sondages.
Cependant, ce résultat est un véritable (...)
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Bolivie

Après le triomphe électoral du MAS, les défis d’un gouvernement issu des luttes sociales
En ce dimanche 18 décembre 2005, il n’y eut pas de manifestation de joie dans les rues de La Paz, pas plus que dans sa banlieue rebelle, El Alto, à l’origine des soulèvements populaires qui mirent successivement fin aux mandats de deux présidents en deux ans. Pourtant, ce fut bien une soirée historique que vécurent les Boliviennes et les Boliviens.
C’est en effet grâce au vote massif (...)
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Interview de Jaime Solares, dirigeant de la Centre ouvrière bolivienne

Jaime Solares : « S’il reste à l’écoute du peuple, Evo Morales se maintiendra au pouvoir  »
Continuant à promouvoir l’indépendance de son organisation syndicale, le dirigeant de la Centrale ouvrière bolivienne (COB), Jaime Solares, reste l’un des seuls leaders de la gauche sociale à brandir la menace d’une mobilisation, dans le cas où le futur gouvernement du Mouvement vers le socialisme (MAS,le parti d’Evo Morales) ne respecterait pas ses engagements. Au risque (...)
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Bolivie

Le gouvernement Morales
Au lendemain de sa triple investiture, devant les peuples indigènes d’Amérique au temple inca de Tiahuanaco, dans l’enceinte du Congrès où il devint officiellement président de la République bolivienne, puis sur l’historique Plaza San Francisco où il fit allégeance devant les mouvements sociaux, Evo Morales présenta son cabinet gouvernemental le 23 janvier à La Paz.
L’annonce du (...)
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Interview avec Evo Morales, président de la Bolivie

Evo Morales : « La nationalisation des hydrocarbures sera notre première tâche  »
Après son incontestable victoire lors de l’élection présidentielle du 18 décembre 2005, le leader des paysans et indigènes boliviens, président du Mouvement vers le Socialisme (MAS), Evo Morales, a reçu dans son QG de campagne de La Paz, au lendemain des élections (le 20 décembre) le correspondant de la revue Inprecor. Le futur président de Bolivie a évoqué avec lui les défis du futur (...)
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Bolivie

Le défi de Morales
Si l’on ne sait évidemment pas encore à quoi mènera cette nouvelle expérience d’un parti issu de mouvements sociaux au pouvoir, dès la nomination du cabinet gouvernemental, Morales s’est clairement distingué de Lula da Silva (Brésil) comme de Tabaré Vazquez (Uruguay), en proposant une équipe qui échappe au schéma traditionnel de division entre ministères économiques attribués à des (...)
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Interview de Juan Ramon Quintina, ministre de la Présidence de Bolivie

Défis et profil du nouveau gouvernement bolivien
À peine nommé ministre de la Présidence (l’équivalent du Premier ministre en Bolivie), Juan Ramon Quintana a accueilli l’hebdomadaire français de la LCR « Rouge  » dans les bureaux du Palais du gouvernement. L’occasion d’évoquer avec lui la composition d’un cabinet ministériel au profil radical, ainsi que les tâches qui attendent Evo Morales et son équipe.
Le (...)