Emir Sader

Professeur de sociologie àl’Université d’Etat de Rio de Janeiro (UERJ) et àl’Université de Sao Paulo (USP), coordinateur général du Laboratoire de politiques publiques et secrétaire exécutif du Conseil latino-américain de sciences sociales (CLACSO).Il est l’auteur, entre autres livres, de "La Vengeance de l’Histoire" paru aux Editions Boitempo.

  • L’ALBA : du rêve àla réalité
    Lorsqu’en décembre 2004, Fidel Castro et Hugo Chávez ont lancé l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), l’initiative semblait représenter le cadre institutionnel des accords que Cuba et le Venezuela étaient en train de développer. Cela représentait un grand exemple de commerce équitable, que le Forum social mondial prônait depuis plusieurs années. Chaque pays fournit ce (...)
    ALAI, Agencia Latinoamericana de Información | 5 juillet 2007 | Lire la suite
  • Brésil, un acteur majeur de l’intégration régionale
    Après avoir développé une étroite association avec les Etats-Unis, à l’époque de la présidence de M. William Clinton, l’ex-président brésilien Fernando Henrique Cardoso (1995-2002) ne la relâcha pas lors de l’arrivée au pouvoir de M. George W. Bush, en 2001. Cette alliance favorisa le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), les thèses de l’Organisation mondiale (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 18 décembre 2006 | Lire la suite
  • Résistances et intégration
    Alternatives latino-américaines
    La résistance des mouvements sociaux aux effets négatifs des politiques économiques et sociales mises en Å“uvre en Amérique latine s’est traduite, depuis 1998, par l’arrivée au pouvoir de présidents de gauche aux politiques diverses et parfois contradictoires. Face à la Zone de libre-échange des Amériques (en espagnol ALCA), promue par Washington et destinée à assurer son hégémonie, (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 10 mai 2006 | Lire la suite
  • Le populisme : une traduction plus complète
    Le terme populiste, né pour désigner, de la part de certains courants de la sociologie politique, des gouvernements comme ceux de Getulio et de Perón, a été repris dans le cadre du discours néolibéral pour désigner les politiques considérées comme « irresponsables  », « aventureuses  », « inflationnistes  », qui promeuvent des concessions sociales incompatibles avec les lois d’airain de (...)
    Sin Permiso | 13 décembre 2005 | Lire la suite
  • Le nouveau contexte latino-américain et la politique extérieure du Brésil
    Depuis le début, la politique extérieure du gouvernement Lula a cherché à se différencier, dans la forme et dans le fond, de celles héritées du gouvernement antérieur. Ce n’était pas seulement dans l’attitude que la nouvelle politique extérieure se différenciait de la précédente. Les priorités ont changé, radicalement. Le Mercosur occupait désormais une place stratégique dans cette (...)
    14 mai 2005 | Lire la suite
  • Deux années de gouvernement Lula
    Brésil : le visage du gouvernement
    Deux années après avoir entamé sa gestion, le gouvernement a déjà une physionomie définie. Les options faites marquent les directions prises au moins dans l’actuel mandat. Cette physionomie a dans la politique économique son axe fondamental. Tout au long de la première année, le gouvernement est passé de ses arguments initiaux - maintien de la politique économique parce que « on ne change pas de (...)
    17 mars 2005 | Lire la suite
  • Une « troisième voie  » de plus en plus contestée
    Rendez-vous manqué avec le mouvement social brésilien
    Deux ans après l’arrivée au pouvoir du président Luiz Inacio « Lula  » da Silva, la politique monétariste du gouvernement en a fait la coqueluche des milieux financiers, mais 58 millions de Brésiliens vivent toujours avec moins d’un dollar par jour. Effet boomerang, les élections municipales d’octobre-novembre 2004 ont donné lieu à des résultats mitigés pour le Parti des (...)
    El Diplo / Le Monde diplomatique | 14 février 2005 | Lire la suite
  • L’héritage libéral en Amérique Latine
    Plus de la moitié des 400 millions de Latino-Américains ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. 102 millions sont indigents, et n’ont même pas de quoi nourrir leurs enfants. Voilà le bilan synthétique de l’application, durant ces deux dernières décennies, des politiques libérales dans ce continent. Durant les vingt dernières années, presque 91 millions de (...)
    23 juillet 2004 | Lire la suite
  • La lutte des classes au Brésil
    Quelle que soit la configuration définitive qu’il finisse par avoir, le gouvernement Lula s’inscrit dans le processus de lutte des classes, celui qui décide qui va payer le prix et la hauteur qu’atteindra la facture laissée par la fièvre spéculative de l’économie brésilienne des années 1990. Les classes sociales fondamentales - celles liées au Capital et au Travail - et leurs (...)
    Folha de São Paulo | 11 février 2004 | Lire la suite
  • Chili : l’héritage de Pinochet
    Les cérémonies émouvantes qui ont marqué les 30 ans du souvenir du coup d’État au Chili ont été vécues avec l’étrange sentiment de savoir que de l’autre côté de la ville - dans le « barrio alto  » de Santiago, bien sà »r - des milliers de partisans de Pinochet le commémoraient avec lui. Cependant, il est encore plus dur de s’apercevoir que l’héritage de Pinochet (...)
    ALAI, Agencia Latinoamericana de Información | 11 février 2004 | Lire la suite
  • Lula : l’an I
    Le gouvernement de Lula fait son apparition sur une scène marquée par l’hégémonie politique nord-américaine et par le néolibéralisme en tant qu’idéologie et politique économique prédominante. C’est dans ce contexte que s’insère le gouvernement du PT (Parti des travailleurs), qui était mis au défi de sortir du modèle néolibéral ayant dévasté le Brésil. Dans cette (...)
    ALAI, Agencia Latinoamericana de Información | 27 décembre 2003 | Lire la suite
  • Des élections cruciales pour le géant sud-américain
    Huit années qui ont laminé le Brésil
    Entamé par M. Fernando Collor de Mello en 1990, le cycle des gouvernements néolibéraux du Brésil pourrait bien se terminer avec la fin du second mandat de M. Fernando Henrique Cardoso. Quel que soit son successeur, celui-ci recevra, outre l’héritage d’une économie fragile, un pays qui a changé dans certains de ses aspects les plus fondamentaux. Il devra probablement abandonner un modèle (...)
    octobre 2002 | Lire la suite
  • La nouvelle ou ultime chance de Chavez
    L’Amérique Latine vit au bord de la crise de nerfs. D’abord au Paraguay, puis en Equateur, en Argentine, et maintenant au Venezuela, les présidents se succèdent à quelques heures d’intervalle, mettant en évidence l’instabilité institutionnelle des pays du continent et la consistance gélatineuse du type de société qui découle des transformations dont ces mêmes présidents (...)
    Inprecor | mai 2002 | Lire la suite