Démocratie, droits humains & lutte contre l’impunité

Histoire, mémoire, justice, impunité, vérité, enquêtes, dictatures, Opération Condor, prisonniers politiques, persécutions, terrorisme d’État, libertés, etc.

  • Venezuela
    Le 27 février 1989, débute à Caracas l’un des évènements historiques les plus signifiants du changement de période politique de la fin des années 80. Quelques mois avant la chute du mur de Berlin, les Vénézuéliens vivant majoritairement dans les quartiers pauvres (80% de la population) se révoltent contre l’application brutale des mesures du FMI par le vice-président de l’Internationale Socialiste de l’époque : Carlos A. Pérez (CAP). La réponse (...Lire la suite)
    Julien Terrié | 27 février 2009
  • Démocratie participative
    La création de conseils communaux et, in fine, de communes socialistes, constitue l’un des axes du projet de restitution du pouvoir au peuple. Cela fait partie du dessin d’une nouvelle géométrie du pouvoir, conçue pour démocratiser à la base la prise de décisions. C’est le pouvoir par le peuple, et pas seulement pour le peuple. Et c’est aussi un processus fragile, naissant, mais qui se consolide peu à peu, face à l’hostilité de ceux qui préfèrent une (...Lire la suite)
    Elisa Nuria Cabot , Miguel Riera | 25 février 2009
  • Longue de 960 kilomètres, la très poreuse frontière qui sépare le Guatemala du Mexique offre aux immigrants d’Amérique centrale un accès facile à « El Norte  », c’est-à -dire aux États-Unis. Elle offre 63 points de passage non contrôlés, parmi lesquels 44 sont accessibles en véhicule automobile. Pour les mêmes raisons qu’elle attire les migrants centre-américains, la région de la frontière guatémalteco-mexicaine abrite un trafic de drogue (...Lire la suite)
    Susan Fitzpatrick Behrens | 23 février 2009
  • Après l’extradition du dictateur
    La décision de la Cour suprême du Chili de permettre l’extradition de l’ancien président et ancien dictateur Alberto Fujimori peut contribuer à consolider une démocratie fragile et à en finir avec la culture de la peur. « Presque tout le monde soutient Fujimori dans ce quartier  », confesse Nelly, assise sur un banc de la cantine Virgen del Carmen, à El Oasis, un quartier populaire de la périphérie de Villa El Salvador. Le quartier est un monument à la pauvreté : (...Lire la suite)
    Raúl Zibechi | 12 octobre 2007
  • Cône sud
    Dans le Cône sud, il semble souvent légitime de se demander si le passé est bien vraiment passé. La justice avance lentement et une partie des responsables de violations des droits humains pendant les dictatures des années 70 et 80 sont progressivement condamnés. Mais certains signes laissent à penser que ce passé-là n’est pas mort, bien au contraire. En Argentine, Julio López, âgé de 76 ans, avait témoigné lors du procès de l’ancien commissaire de police de la (...Lire la suite)
    Hernán Scandizzo | 28 mai 2007
  • Bolivie
    Du massacre de Warisata, le 20 septembre 2003, à la fuite du président Sánchez de Lozada, un mois plus tard, la meurtrière « guerre du gaz  » a marqué le début de la fin du régime néolibéral en Bolivie. En son épicentre d’El Alto, les blessures sont pourtant loin d’être refermées. Sans eux, Evo Morales serait un ambitieux leader paysan dans une Bolivie dirigée par le néolibéral Gonzalo « Goni  » Sánchez de Lozada. Sans eux, la nationalisation des (...Lire la suite)
    Benito Pérez | 23 mai 2007
  • En Amérique du Sud, le chemin vers la réparation des crimes commis par les dictatures apparaît long et tortueux. Les défenseurs des droits humains doivent composer avec les nombreux obstacles semés par les despotes avant leur départ ou introduits dans le système judiciaire par les régimes démocratiques, sous la pression des militaires. Sans compter que l’ampleur des crimes ne facilite pas la tâche. Assassinats, torture, enlèvements, disparitions, vols de bébés, la (...Lire la suite)
    Jean-Pierre Bastien | 17 avril 2007
  • Regard d’un écrivain
    Etablie au Chili de 1973 à 1990, la dictature du général Augusto Pinochet ne fut pas l’affaire d’un seul homme imposant la terreur à tout un peuple, mais celle d’un large cercle de complicités, à l’intérieur et à l’extérieur, participant à une spoliation systématique des opposants politiques et d’un pays. Emblème et synthèse des autocrates militaires qui gouvernèrent l’Amérique latine dans les années 1970 et 1980, Pinochet fut aussi (...Lire la suite)
    Luis Sepúlveda | 17 avril 2007
  • Uruguay
    Le 2 décembre 2005, vers 11 h 30, dans une zone rurale proche de la ville de Pando, une étudiante en archéologie de l’université de la République découvre, dans une étrange excavation, un os qui sera identifié ultérieurement comme un péroné humain. Au terme d’une heure et demie de travail méticuleux, un squelette complet apparaît. Peu de temps après, un hélicoptère de l’armée de l’air uruguayenne atterrit sur les lieux. A bord se trouvent le (...Lire la suite)
    José López Mazz | 16 avril 2007
  • Chili
    Même mort, Pinochet continue de marquer la politique chilienne. Son décès fait s’opposer, une fois encore, deux portions de la société chilienne : ceux qui se réjouissent de sa disparition et ceux qui se désolent. Cette division n’est pas nouvelle dans un pays marqué par les inégalités, la souffrance, les crimes et les bas salaires instaurés durant les 17 années de sa dictature. C’est un autre effet de « l’héritage de Pinochet  ». Comment peut-on (...Lire la suite)
    Ernesto Carmona | 6 février 2007
  • Chili
    En janvier 1978, un tribunal italien condamnait Eugenio d’Alberto, policier de son état pour avoir proféré une « offense impardonnable  » à l’encontre de ses supérieurs hiérarchiques : ils les avaient appelé « Pinochet  ». Le juge a considéré la « qualification injurieuse  », puisque l’accusé dénonçait un commandement usant de « méthodes de nature autoritaire et répressive  » (Azócar, Pablo : Pinochet, epitafio para un tirano. Cuarto Propio, Santiago (...Lire la suite)
    Mario Amorós | 5 février 2007
  • Plus aucun soldat argentin, bolivien, uruguayen ni vénézuélien ne sera entraîné dans le funeste centre d’instruction états-unien. Pas moins de 11 dictateurs latino-américains ont été élèves de cette école. L’Argentine, la Bolivie, l’Uruguay et le Venezuela cesseront d’envoyer leurs militaires s’entraîner à l’Ecole des Amériques, l’académie de guerre des Etats-Unis où, durant ses 60 ans d’existence, quelque 62 000 officiers (...Lire la suite)
    Pablo Long | 25 juillet 2006
  • Argentine
    Hilda Presman est une militante dévouée à la cause des droits de l’Homme dans sa province natale de Corrientes, sur le littoral du Nord-Est argentin. Trop modeste pour parler d’elle-même, elle qui n’a été arrêtée que « pendant une quarantaine de jours, peu après le coup d’Etat  » (1976), elle était récemment en Belgique pour raconter son pays. A l’occasion de la commémoration des 30 ans de l’instauration de la dictature, elle a rencontré des (...Lire la suite)
    Sébastien Brulez | 24 mai 2006
  • Entretien avec João Pedro Stédile, MST
    Le 17 avril 1996, un cortège de 1 500 paysans sans terre se rendait à pied à Belém pour exiger des autorités de l’état du Pará, l’expropriation d’une immense propriété foncière non exploitée qu’ils occupaient depuis quelques temps. La réponse des autorités à cette marche fut sanguinaire : pour « désobstruer  » la route, un contingent de plus de 150 hommes de la police militaire ouvrit le feu sur les manifestants. Bilan connu : 19 morts sur le coup, 2 (...Lire la suite)
    Beatriz Pasqualino | 17 avril 2006
  • Argentine
    Le 24 mars 1976, il y a trente ans, le coup d’Etat (golpe) des généraux abattait le gouvernement argentin, le répressif et corrompu cabinet d’Isabel Peron. On instaurait une dictature qui allait durer sept ans. La sortie de scène d’Isabel Peron suivait de peu celle de son Raspoutine personnel, le tout puissant ministre José Lopez Rega, qui vécut par la suite sous un faux nom pendant un certain temps en Suisse, à Villeneuve. Lopez-Rega était le principal (...Lire la suite)
    Paolo Gilardi | 24 mars 2006
  • Argentine
    Le 24 mars 1976 une dictature militaire s’installait au pouvoir en Argentine. Elle durera jusqu’en 1983. On estime à 30 000 le nombre de disparus. Grâce à l’Opération Condor, elle étendra son champ d’action à d’autres pays d’Amérique latine, tout aussi peu soucieux du respect des droits de l’Homme. Triste anniversaire, mais aussi porte aujourd’hui ouverte sur l’espérance grâce au combat mené depuis trente ans par tant de (...Lire la suite)
    Martin Burgos | 24 mars 2006
  • Dix-neuf ans jour pour jour après le vote d’une loi garantissant l’impunité pour les crimes de la dictature, le mouvement social uruguayen lance une vaste campagne pour « la justice et la vérité ». La victoire de la gauche il y a un an et les récentes révélations sur des disparus alimentent l’espoir. Rencontre avec des proches de victimes. Le 29 novembre dernier, près de Montevideo, une équipe d’anthropologues découvre les ossements présumés du (...Lire la suite)
    Virginie Poyetton | 2 février 2006
  • Alvaro Uribe a annoncé qu’il briguera, en mai prochain, un second mandat présidentiel. Il se présente désormais comme l’homme qui a désarmé les paramilitaires. Avec les ONG, Nicolas Joxe dénonce une sinistre « farce » et parle d’enracinement de ces milices subordonnées à l’armée. C’est désormais officiel. Le président colombien briguera un second mandat lors des élections de mai 2006. Plébiscité par les sondages, porté à bout de bras par (...Lire la suite)
    Benito Pérez | 12 janvier 2006
  • Le crime élevé au rang de symbole national
    L’usage systématique de la terreur caractérise la stratégie paramilitaire en Colombie. Violemment critiquée, y compris par les nations unies, la loi de justice et de paix, approuvée le 21 juin 2005 dans le cadre de la « démobilisation  » des escadrons de la mort, offre à ceux-ci une quasi-impunité et permet à leurs chefs de conserver les biens accumulés par la spoliation et le narcotrafic. Démobilisation ou légalisation ? Recommandations d’organismes (...Lire la suite)
    Carlos Gutiérrez M. | 30 décembre 2005
  • Le 28 aoà »t 1978 est une date-clé pour les droits de l’homme au Mexique. Ce jour-là , 84 femmes et 4 hommes commençaient un jeà »ne dans la cathédrale de la ville de Mexico pour exiger la liberté de prisonniers et disparus politiques. Cette protestation représentait un défi lancé au système politique. Les mères des disparus ont révélé l’existence de la guerre sale (« guerra sucia  »). Leur action a permis d’obtenir la première amnistie politique et converti (...Lire la suite)
    Jesus Ramirez Cuevas | 15 septembre 2005

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